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Débats institutionnels et réalité des chiffres
Tensions institutionnelles mise en place: Bienvenue
Lors du débat pour la création des quotas, un conflit s’est mis en place entre Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne et Donald Tusk, président du conseil européen. Juncker défend le principe des quotas avec un intérêt porté au rôle de la commission dans ce processus et donc une régulation supra-nationale. Tusk lui représente les intérêts des États et est donc fortement réticent à cette idée, préférant une logique d’’intergouvernementalisme et de coopération.
La question qui sous-tend ces débats est la question de la souveraineté au niveau européen. En effet, certains états n’aiment pas l’idée que la commission gère ce dossier et se mette en avant, car selon eux la question migratoire relève avant tout de leur politique étatique et non de celle de l’Europe.
La position migratoire de l’Union européenne repose en grande partie sur l’accord de Dublin, signé en et révisé en 2013. Il stipule que le pays qui accueille en premier un migrant se doit de le garder et gérer ses demandes d’asile et déplacement au sein de l’UE. Avec les quotas, la commission s’accapare de fait cette prérogative via une répartition organisée.
Ainsi, voulant répondre à ce qu’ils appellent des questions de sécurité, certains veulent choisir les migrants accueillis et conteste cette prise de pouvoir de la commission. Ainsi, les chefs d’etats de pays d’Europe de l’est comme la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie ou la Tchéquie veulent recevoir des migrants non-musulmans (non-Muslim migrants). Par exemple en aout 2015, (Slovakia) la Slovaquie annonca qu’elle n’acceptrait que les réfuigés syriens chrétiens, tout comme la Pologne (Poland). Viktor Orban a basé lui sa politique d’immigration sur des bases très anti-musulmane (anti-Muslim) Tout cela pose évidemment problème, que ce soit pour la bonne tenue de la politiquie des quotas, ou pour des questions de violation claire d’un principe européenn qu’est la non-discrimination.
Ce conflit s’est finalement illustré aussi dans la mise en place des quotas. En adéquation avec les discours récalcitrants de ces états, cette politique fut tres peu respecté. Michel Rocard avait utilisé l’expression “on ne peut pas accuellir toute la misère du monde” qui a fait longue date dans les discours voulant limiter l’accueil des réfugiés. L’idée sous jacente serait donc que les pays, et dans le cas de Rocard la France, n’aurait pas une “capacité d’accueil” assez développée pour répondre à la crise migratoire. Cependant, plusieurs faits peuvent contredire cette idée.
Ce n’est pas la première crise migratoire qui touche l’Europe. La France a notamment du traiter avec les réfugiés politiques espagnols en 1939 ( un demi million en quelques semaines), le rapatriement des pieds-noirs en 1962 (600 000 personnes), ou encore l’accueil des réfugiés d’Asie du Sud-Est au milieu des années 1970 (quasiement 120 000 personnes).
La « crise des migrants » montre l’impréparation des gouvernements européen. La crise était effectivement attendu en Europe : les conditions d’accueil dans les pays frontaliers aux conflits se dégradant, la poursuite vers l’Europe était logique. De plus, le
problème migratoire qui se pose pour l’Europe, la question méridionale est à l’ordre du jour depuis les années 80 et l’afflux de bateau en Espagne. On voit donc bien que l’UE a du mal a contenir les flux migratoires.
L’Article 13.2 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 stipule que l’on ne peut pas entraver les sorties du territoire. Cependant,, il est d’usage que l’État soit souverain sur le droit des migrants d’entrer sur leur territoire, et surtout d’y rester, de s’y installer.
Les frontières sont de plus en plus fermé dans les démocraties libérales, à travers des restrictions administratives pour certaines catégories de migrants (refus de droit de visa ou de titre de séjour), ou par un aspect policier (pour les migrations irrégulières) .
Dans les faits, le durcissement n’a pas d’effets, si ce n’est l’augmentation de la criminalité. On peut se référer ici à la question frontalière entre le Mexique et les Etats-Unis. ( cf Beyond Smoke and Mirros : Mexican immigration in the area of economic integration)
Le durcissement de la politique européenne augmente aussi la mortalité, car elle entraîne peu d’opération de sauvetage et pas de trajets légaux. Cela même alors que les opérations de sauvetages n’ont pas d’effet d’attractivité, malgré ce que peuvent sous-entendre certains discours politique.
De plus, l’idée de migrants dangeureux arrivant en masse pour s’installer définitivement dans les pays européenns est fausse. On voit bien que les migrants arrivant jusqu’ici ne sont pas des classes populaires, mais sont bien pour la majorité des personnes appartenant aux classes parmi les plus éduquées de leur pays d’origine. En outre, les pays européens ne sont pas que des pays d’accueil, ils sont aussi pays de départ. Nombre de migrants ne restent pas définitivement, que ce soit pour continuer leur route aileurs ou pour retourner dans leur pays de départ. Cela combiné au fait que la plupart des départ des pays du moyen-orient ou d’afrique subsaharienne sont à destination d’autres pays du sud, comme le Maroc ou le Liban.
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