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Le Liban

L'exemple d'un pays d'accueil non-européen

La Syrie pourvoie un des plus gros nombre de demandeurs. Nombre de ces personnes, notamment les palestiniens de Syrie, fuyant l’instabilité du pays n’atterrissent pas en Europe mais dans les pays frontaliers, et particulièrement au Liban qui aurait accueilli 1 millions de réfugié début 2016 selon le HCR.

Le Liban: Gros titre

Le Liban aurait accueilli 1 million de réfugié selon le HCR début 2016. Néanmoins, les chiffres peuvent être remis en question, le HCR ayant un système de compte souvent décrié. De plus, au Liban on n’utilise pas le terme de « réfugiés », mais de « déplacés » car le pays n’est pas signataire de la convention de 1951 ou du protocole de 1967, ce qui complique les recensements.
La politique migratoire de refuge libanaise se caractérise surtout par une circulation forte, c’est-à-dire un nombre aussi fort d’entrée que de sorties du territoire. Ainsi par exemple début 2015, il y avait autour de 2 500 000 entrée et sorties du territoire.
Quant à la gestion pratique des réfugiés, un accord a été signé en 2013 entre l’État et les principales organisations s’occupant de la question migratoire sur place. Le HCR est devenu alors la principale organisation en charge de coordonner les opérations humanitaires, en association avec de nombreuses organisations internationales, transnationales, étrangères et locales. De plus, les municipalités voient leur pouvoir d’accueil et de création d’initiative renforcée. Cet accord induit donc une volonté de décentralisation de la question, mais aussi de désengagement de l’État libanais. Les conditions d’accueil se sont ainsi durcit.
Pléthore de réfugié se sont donc mis à vouloir quitter le pays. Ils développent alors des stratégies des réfugiés car conditions de vie et travail sont difficiles et quitter le pays aussi. Plusieurs voies s’ouvrent à eux : la voie criminelle (passer par des passeurs, achetant des passeports et un trajet en bateau), ou la voie légale (demandes d’asile dans un pays, ou revenir dans leur pays d’origine).
Cette étude de cas montre que l’Europe n’est pas centrale ds l’accueil des migrants. Entre 2011 et 2018, la France a accepté 10 000 syriens comme réfugié ou avec une protection subsidiaire. Le Liban s’est lui occupé de millions de réfugiés : le grand remplacement et la peur de l’invasion sont donc bien des mythes.

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